L’AVENTURE MAXXIMUM (6e PARTIE): JOACHIM GARRAUD

« Are you readyyyyyyyyy? » Joachim Garraud est dans Suississimo. Un honneur! Le sixième homme (ou plutôt le sixième humain car on a eu la chance de parler à Carole Bottolier et Mahalia Rouilly juste avant cet entretien) à raconter l’aventure Maxximum. Cette radio unique est née il y a 30 ans et nous sommes plusieurs milliers à la vénérer, en France, en Belgique et en Suisse où une radio DAB+ nommée Maxxima a eu la bonne idée de naître et elle marche bien par ici. Et Maxximum alors? Quel fut son parcours? Fulgurant. Avec l’un des pionniers de la techno mondiale tels que Joachim Garraud dans son équipe, il ne pouvait que l’être. Maxximum est une idée de radio formatée sous la France mitterandienne, venue de Eric Hauville et Michaël Bourgeois, deux artisans de la radio FM d’envergure basés à Rouen, dans une station régionale puissante nommée RVS. De 1989 à 1992 aux côtés de radios musicales dominatrices comme Skyrock ou NRJ, Maxximum s’est distinguée et les a sérieusement bousculées, oui on pouvait faire de l’audience avec de la qualité et de l’originalité. Les radios FM françaises étaient peu courageuses dans leur approche musicale, s’efforçant de jouer du TOP 40 et c’est quasi tout. Maxximum défrichait et composait une playlist avec 95% de nouveautés rythmés et quelques golds dance-funk-pop pour structurer le tout. Bravo pour l’audace, cette radio était la seule à jouer des nouveautés en avance, aidée par des call-out, c’est à dire des séances d’écoute d’extraits très courts à un panel large d’auditeurs de la radio. Joachim Garraud a fait le son de Maxximum, les habillages, les jingles et les promos antenne. Il a aussi été le garant de la bonne humeur générale avec ses soirées, ses remixes célèbres, ses productions personnelles (Barbecue production, c’est lui).
En France, dans les radios locales et FM, on aimait bien débaucher des DJ de clubs/discothèques voisins, leur métier les faisait acheter des maxis de nouveautés, des versions remixées classées au Top. Les maxis étaient les vinyles les plus intéressants, car s’adressant à un marché de niche, les pros, les collectionneurs et les passionnés. Joachim, originaire de la région de Nantes, l’ancienne capitale bretonne, a goûté aux joies de ces maxis qu’on malaxe dans les soirées. Depuis tout est numérique, mais l’homme a gardé un regard très tendre sur ces années analogiques et vinyles, où les disques de Maxximum étaient remixés et placés sur des bandes magnétiques pour un meilleur contrôle du son. Il va nous raconter toutes les coulisses, de son arrivée sur le premier réseau de radio electro-techno-house-dance jusqu’à sa carrière de « Space Invader » de l’electro mondiale. Joachim est aujourd’hui un des plus grands DJ-musiciens et producteurs de la planète et il nous fait l’honneur de nous raconter son Maxximum. Et son histoire est celle d’un jeune homme passionné jusqu’au bout de la bande magnétique. Rembobinons!

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Un trio qui travaillait en s’amusant: Pat Angeli, Joachim Garraud et Cocto

David Glaser/suississimo: Salut Joachim, mon téléphone indique un numéro à Chicago, tu y es?

Joachim Garraud: bonjour, c’est un téléphone que j’ai acheté à Chicago, c’était la première ville de ma première tournée américaine il y a dix ans. Je l’ai gardé depuis. Aujourd’hui, je suis basé en Californie, à West LA, entre La Cienaga Boulevard et Pico Boulevard.

Il t’arrive de penser à Maxximum?

Maxximum, ça vibre encore beaucoup en moi. La musique, les remixes et la production d’éléments d’antenne ont été très marquants, j’y pense beaucoup. Cette période était puissante… Cela fait déjà 30 ans et pourtant, je m’en souviens de façon très précise. Une soirée hommage aux années Maxximum va avoir lieu le jeudi 21 novembre au Rex Club à Paris. Il y a une histoire importante autour de Maxximum. Sur les réseaux sociaux, des gens postent encore des photos.

Quel est le contexte pour toi à Nantes quand tu entends parler de Maxximum?

A l’époque, j’ai un petit home studio de production bien équipé pour l’époque, en effet je suis passionné de nouvelles technologies . En parallèle, je suis un cursus au Conservatoire de musique à Nantes (section percussion et piano). En 1985, le sampler que j’utilise me permet d’échantillonner des sons sur une durée totale de 8 secondes et en mono avec une qualité vraiment médiocre, mais cela me suffit à faire quelques expériences avec le son. En parallèle, je travaille comme animateur sur NRJ Nantes. Je combine alors mes passions Radio / DJ / Production / Musique.

Comment s’est passé précisément ton départ de NRJ Nantes?

J’étais à NRJ Nantes depuis 1985 et quand le satellite a été installé sur le réseau NRJ, nous n’avions plus la liberté de programmation et nous devions rediffuser le programme parisien, il n’y avait donc plus de place pour une vraie équipe de production et d’animation en local. J’ai donc décidé de rejoindre Radio Nantes qui était dans le même immeuble : 8 place du Commerce. Au 2ème étage, NRJ et au quatrième, Radio Nantes. En effet, les deux radios appartenaient à Georges Polinski, (ndlr: l’homme qui a créé le réseau Kiss FM qui fusionnera à Metropolys et qui donnera ironie l’histoire naissance à une radio nommée M40, fusion des réseaux Maxximum et Metropolys).

Sur Radio Nantes, j’ai totale liberté de réaliser une émission de remixes avec des titres créés sur mesure en prenant des extraits de Bourvil et Georges Brassens. Je prenais un malin plaisir à mélanger cela avec des rythmiques house. Je suis rejoint alors par mon ami d’enfance Fabrice Revault qui participe à la fabrication de ces megamixes dans mon petit studio nantais appelé Studio Suffren.

A Radio Nantes, j’ai retrouvé Pascal Amiot qui s’occupait de la programmation. C’est lui qui m’a conseillé d’écouter une nouvelle radio qui venait de naitre au sein du groupe CLT: Maxximum. Je me souviens très bien du premier jour où j’ai écouté cette radio pour la première fois. En effet, je devais aller acheter du matériel chez  Leroy Merlin et quand j’ai branché l’autoradio de ma Polo sur Maxximum, je n’ai pas pu descendre de la voiture. Du coup, je suis resté plus de cinq heures dans la voiture sur le parking de Leroy Merlin.

Tu as envoyé une démo à la direction de Maxximum?

Effectivement, en rentrant ce jour, j’ai immédiatement envoyé une maquette à Michel Brillé qui était le directeur d’antenne. Quelques jours plus tard, il m’a laissé un message sur mon répondeur téléphonique en me demandant devenir faire un essai durant la période de Noël. La radio venait d’être lancée depuis le 23 octobre. J’ai donc pris un peu de matériel que j’ai mis dans la Polo pour venir à Paris : mon sampler, mes disquettes de son. C’est ainsi que j’ai pu faire mes preuves dans les locaux du Commandant Schloesing au Trocadéro. J’ai rapidement trouvé ma place au sein de cette équipe, je remplaçais une personne qui n’avait pas le bon profil. J’avais la chance d’être DJ et en même temps producteur, et d’avoir aussi fait beaucoup d’animation. Quand je suis arrivé à Maxximum, c’était certain : je ne voulais plus en partir.

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Une régie sur laquelle les animateurs ont sué pour caler les jingles sur les intros.

Comment as-tu travaillé au début?

Une de mes premières missions était de formater les titres que me confiait Mickaël Bourgeois, le directeur en charge de la programmation musicale. En effet, toutes les semaines, j’avais une liste de titres qu’il fallait raccourcir puisque les vinyles que me donnaient Mickaël Bourgeois étaient des maxi 45 tours avec des versions qui faisaient bien souvent plus de 7 minutes. Ma première mission était de formater ces titres pour qu’ils fassent 3 minutes 30. Très rapidement, je me suis retrouvé à remixer les titres car il y avait certains titres où l’intro n’allait pas ou le break n’était pas adapté. C’était donc un travail sur mesure pour chaque titre qui entrait dans la playlist. Enfin, je remastérisais les titres pour qu’ils soient en adéquation avec le traitement de son de Maxximum. Et, phase finale, je reportais le titre sur bande Revox pour diffusion.

Tu avais l’habitude des magnétos à bande?

Oui car j’avais eu la chance d’acheter deux Revox lors d’une vente en adjudication d’une radio à Nantes. J’avais acquis une certaine dextérité avec les outils de montage. Couper, découper, recoller, mettre des scotchs, inverser les bandes : j’étais plutôt à l’aise avec cet outil de montage. J’avais de part de mon expérience à Radio Nantes et NRJ Nantes une bonne connaissance de l’utilisation des différentes machines que nous utilisions dans le monde de la radio. L’outil complémentaire du Revox était les cartouches ITC qui nous permettait de stocker les jingles, les publicités et tous les éléments non diffusés en direct. En parlant des jingles Maxximum, ceux-ci étaient stockés sur ces cartouches et cela permettait de caler et de cadrer les intros des titres diffusés à partir des bandes Revox.

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Pourquoi t’es-tu retrouvé à faire les jingles de Maxximum ?

Les premiers jingles avaient été produits aux USA, via notre partenariat avec EMMIS et leur radios HOT97 et POWER106. Eric de POWER106 faisait des jingles principalement a capella. (« Ne-Ne-New Music, HOT Ninety-Seven » est l’ancêtre du jingle « Nou-nou-nouvelles musiques »). Dany Sénéchal et Guy Montagné avaient été choisis par Michel Brillié pour être les voix station de Maxximum. L’enregistrement avait été fait à Paris et avaient été envoyées aux USA pour être réalisés là-bas. Mais au bout de quelques semaines, Michel Brillié me demande si je peux réaliser les jingles car les premiers jingles  made in USA étaient inexploitables. En effet, les Américains qui ne parlent français ne coupaient pas les phrases au bon endroit et les répétitions des syllabes n’étaient pas les bonnes. Exemple : Nous avions un jingle qui disait : Maxximum, ça pulse dans la nouvelle musique. Les Américains avaient fait une répétition sur pulse, de telle sorte que le jingle disait au final : Maxximum, ça pupupupupulse  !! C’était incompréhensible et même risible pour certaines phrases. Du coup, j’ai repris les éléments d’origine : les enregistrements a capella de Dany Sénéchal et de Guy Montagné pour fabriquer les éléments Maxximum avec mon sampler.

Petite anecdote : quand je suis arrivé à Paris pour Noël 1989 et ne sachant pas combien de temps j’allais resté en essai, j’ai décidé de ne pas prendre d’appartement de location. Du coup, je dormais dans le studio d’enregistrement ou j’avais amené mon duvet et un matelas gonflable. J’étais donc sur place 24 heures sur 24 et j’ai produit en 20 jours l’équivalent de 250 jingles avec les déclinaisons, c’est-à-dire ce que les américains avaient mis six mois à réaliser.

Les jingles Maxximum ont été pour moi, une vrai possibilité d’exprimer ma créativité à travers des éléments de production. En parallèle, quand les studios de Maxximum ont déménagé de la place du Trocadéro au Forum des Halles, on m’a proposé d’utiliser les studios de RTL. C’était une super nouvelle pour moi, sauf que les studios de RTL n’étaient libres que la nuit, donc je me suis retrouvé toutes les nuits à RTL pour continuer à produire des jingles de Maxximum. C’est à cette époque que j’ai rencontré Gaya Becaud qui composait les jingles de RTL.

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La référence pour tous les producteurs des radios FM, RTL a un son si puissant!

Est-ce que cette formation au métier de production pour la radio t’a donné des idées pour la production musicale ?

En effet, lorsque j’ai produit le premier album de David Guetta en 2000, j’ai beaucoup utilisé des compresseurs que j’avais l’habitude d’utiliser à la radio et plus précisément pour le traitement de son général.

La compression multi-bandes et l’utilisation de traitement de sons spécifiques à la radio m’ont permis de donner une touche particulière aux productions musicales qui passaient entre mes mains. En effet, ré-écouter « Love, don’t let me go » ou « Just a little more love » et vous comprendrez mieux pourquoi la voix de Chris Willis passe si bien à la radio et pourquoi au final ces titres étaient identifiés comme radio friendly.

Comment résumerais-tu tes années Maxximum?

C’est surtout une rencontre avec une équipe de passionnés de nouvelles musiques, de fêtes, de technologie. J’ai vécu à Maxximum mes meilleures années radio. J’ai rencontré Mahalia que j’ai épousée en 1992, Maxximum était alors une vraie famille, surtout venant de province et ne connaissant personne à Paris.

En parallèle de mon métier de producteur à Maxximum, j’ai continué ma carrière de DJ en allant jouer le mercredi au Boy rue Caumartin à Paris (sous l’Olympia). C’est à cette époque que j’ai rencontré Laurent Garnier qui lui, animait le jeudi soir. A l’époque, Laurent était DJ au Boy et à l’Hacienda à Manchester. On a produit ensemble trois titres collectors sous le nom The Frog. De cette époque Maxximum sont nées des amitiés qui sont toujours actuelles avec des gens comme Eric, Pat, Fred ou Fabrice.

Qu’aimais-tu particulièrement à la radio?

J’aimais particulièrement la bonne ambiance, mais surtout l’équipe et le fait de se sentir pionnier avec une bande de passionnés. En effet, c’était toujours un plaisir d’essayer de proposer de nouvelles choses. Nous étions fiers d’être en avance sur notre temps et d’avoir une vision futuriste de la radio. J’ai pris beaucoup de plaisir à co-produire des émissions comme le « Rêve Maxx » ou le « Must de Maxx ». J’ai bien évidemment pris beaucoup de plaisir à réaliser les habillages d’antenne, les remixes made in Maxx, les jingles. Cette période était prolifique pour moi et j’ai produit énormément de matière en quelques mois. Il m’est arrivé aussi de remplacer des animateurs et de faire de l’antenne. C’était toujours très excitant d’être en direct sur une radio qui diffusait uniquement de la musique qui me faisait vibrer. Je m’éclatais beaucoup aussi à remixer des titres qui n’étaient pas dans le format de Maxximum.

Par exemple le titre « Requiem pour un Con » de Serge Gainsbourg. Pour la petite histoire, j’ai découvert le titre de Serge Gainsbourg en regardant le film « Le Pacha » avec Jean Gabin. Quand j’ai vu ce film à la télé et que j’ai entendu la chanson de Serge Gainsbourg, j’ai décidé d’en faire un remix. Le lendemain, je suis allé à la discothèque de RTL, j’y ai rencontré Monique Le Marcis (la programmatrice et découvreuse de talents pendant des décennies à RTL) et elle m’a confié le 45 tours de Gainsbourg « Requiem pour un con ». J’ai donc remixé ce titre et comme ça a beaucoup plu à Mickaël Bourgeois, il l’a diffusé onze fois par jour sur Maxximum. Deux ou trois jours après, Mickaël Bourgeois reçoit un appel de Polygram, la maison de disques de Serge Gainsbourg, qui ne trouvait pas la référence de ce remix dans leur catalogue. Ils sont très curieux de savoir où nous avions trouvé cette version car ils des demandes de gens qui veulent avoir cette version J’ai donc été en contact avec la maison de disques pour faire la version originale de ce remix. Malheureusement, Serge Gainsbourg est décédé quelques semaines après et c’est Dominique Blanc-Francard qui fera la version définitive de mon remix. J’ai quand même la satisfaction aujourd’hui d’être cité comme celui qui est à l’origine de ce projet dans la discographie officielle de Gainsbourg écrite par Gilles Verlant.

Passer de Maxximum à M40, comment as-tu vécu cette transition forcée?

Au départ, c’était une grosse surprise de voir que cette radio allait mourir à cause de la loi anti-concentration. On avait du mal à comprendre pourquoi Maxximum était condamnée parce que RTL avait une couverture nationale trop importante. Le manque de sponsors n’a pas arrangé les choses, les annonceurs que nous avions étaient plutôt des gens de la nuit. C’était difficile pour le groupe CLT de se battre pour une radio de jeunes car nous avions malheureusement une image de drogués. La vérité était que la seule drogue qui circulait à Maxximum, c’était la musique. Le 6 janvier 1992, on s’est tous retrouvé dans mon studio de production pour les dernières heures d’antenne de Maxximum autour de Fred Rister.

fabrice revault et joachim garraud

M40 ou plutôt M4 égale 0 pour Joachim Garraud et Fabrice Revault

Le personnel de M40 était lui dans le studio principal. Nous avons été très triste quand nous avons compris finalement que cette radio que nous avions aimée, portée, développée allait mourir pour laisser la place à une radio quelconque qui allait diffuser des jeunes talents Français. M40 était sans âme, sans couleur et sans avenir. Quelques mois après, il a fallu un changement de nom RTL1 puis RTL2 pour que la radio continue. A cette époque, FG, NRJ et FUN radio se sont mis à diffuser de plus en plus de dance en essayant de récupérer un peu l’audience de Maxximum mais l’engouement était mort.

Est-ce qu’on te parle de Maxximum aujourd’hui?

On m’en parle toujours, même trente ans après. Je suis très surpris, il y a des vrais résistants, j’adore cela. Quand je fais mon métier de Dj, je fais danser des gens qui entre 18 et 30 ans et qui ne peuvent pas connaître cette radio. Il m’arrive toutefois de rencontrer des personnes qui viennent à me rencontrer à la fin de mon concert et qui me disent avoir été des auditeurs de Maxximum. C’est pour eux que l’on fait une soirée le 21 novembre prochain au Rex à Paris.

Que fais-tu aujourd’hui?

Aujourd’hui, je suis toujours amoureux et passionné de musique électronique. Je combine les professions de producteur de musique, artiste, compositeur, DJ avec quelques dates sur scène en France et à l’étranger. Je suis aussi patron d’un label qui s’appelle Underground Music (undgrdMusic) qui donne la chance aux nouveaux talents en mettant en avant les jeunes producteurs de nouvelles musiques. Je suis aussi producteur d’un festival de musique électronique à Paris «  Elektric Park  » à Chatou, sur l’ile des impressionnistes (le Samedi 7 septembre 2019) qui propose plus d’une trentaine d’artistes sur cinq scènes. C’est plus de douze heures de musique non stop, c’est la dixième année que je produis ce festival. Et puis je fais de la musique expérimentale avec par exemple la production d’un album nommé OVP pour « oscillation, vibration, pulsation », c’est un album de recherche sonore. Je collabore avec des groupes français qui veulent une griffe electro comme par exemple Indochine. J’ai eu la chance de travailler avec Beyonce et Jay-Z pour le titre « Drunk in Love ». Je lance un nouveau studio mobile solaire « LAGoodVibe », le premier bus solaire pour enregistrer en totale autonomie dans des lieux incroyables. Bref, je continue à m’éclater dans la musique avec pleins de choses différentes qui au final ne forment qu’un pour moi : La Passion.

Seras-tu aux platines le 21 novembre au Rex Club pour les 30 ans de Maxximum?

Bien sûr, je serai aux platines du Rex Club à Paris, il y aura des surprises je ne peux pas vous en dire plus actuellement, le nombre de places est très limité car le Rex Club, c’est aux alentours de 500 personnes. C’est une soirée vinyles exclusivement, c’est à dire que nous allons ressortir les disques de l’époque Maxximum pour diffuser les titres emblématiques de cette époque 1989-1992. Pas de CD, pas de MP3…… Que du bon gros vinyle. L’argent gagné sur cette soirée sera reversé à l’association contre le cancer parrainée par Fred Rister. Vous êtes tous les bienvenus, je compte sur toi.

Maxime, le fils que tu as eu avec Mahalia Rouilly (employée aussi à Maxximum) s’appelle ainsi en hommage à la radio ?

Oui, je confirme !

suississimo

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Propos recueillis par David Glaser

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