Deuxième partie de notre série sur la radio Maxximum, une vraie radio avec un vrai son et un concept original pour l’époque, une programmation musicale uptempo, dance, techno et aussi dans une moindre mesure hip-hop, funk et hi-NRG, une équipe de passionnés montée par un groupe de professionnels venus de RVS à Rouen ou du monde de la radio parisienne autour de la FM musicale formatée, organisée, bref la radio pro comme les groupes Europe 1 communication (Europe 2, RFM et Skyrock pour la pub) et le groupe NRJ (NRJ, Chérie FM et Rire & Chansons, plus tard Nostalgie) savaient faire, RTL avait du retard, ils ont pensé à se replacer dans la course en rachetant FUN radio et en créant Maxximum. La radio Maxximum est née le 23 octobre 1989 sur les cendres de Aventure FM (une radio financée par les fonds dévolus à la communication de l’armée française et tenue en partie par les voisins de RTL Bayard Presse). Maxximum allait filer un vilain coup de vieux à Aventure FM et d’autres radios françaises comme Kiss ou Chic.
« L’Aventure Maxximum » se fait toute cette année sur Suississimo.com avec les fans de Maxximum et avec ceux qui ont fait Maxximum, je vous dis tout à la fin de ce texte pour vous aider à me contacter et me raconter votre passion pour cet « art de vivre » Maxximum, une vraie passion pour les clubbers qui voulaient prolonger le plaisir le reste du temps, une fois le dimanche arrivé. Mais reprenons notre série de témoignages avec l’histoire de Steve Ritschard, un radio addict qui a consacré sa vie aux musiques dansantes (funk, rock, electro…) à la radio soit sur les ondes, soit sur le web. Ce qui caractérise cet homme rencontré à RTN quand j’y travaillais en 2013 (j’y fus responsable de l’antenne et des programmes), c’est qu’il a, comme pas mal d’entre nous les provinciaux français, tenté sa chance à Paris (cette ville est pour Neuchâtel une deuxième capitale après Berne), et ça a marché, à Maxximum. Mais c’était avant le traité de l’Union européenne de 1992, le célèbre traité de Maastricht, et quelques mois avant le référendum suisse rejetant l’adhésion à l’Union. Un rejet qui laissa cependant la porte ouverte aux employés de l’UE pour travailler en Suisse. Et vice-versa. On verra dans ce court article, ça a son importance.
Steve connaît la radio mieux que quiconque en Suisse, il n’a pas fait de la radio privée, il a fait la radio privée avec des personnalités suisses comme Philippe Morax. Il y est toujours par passion depuis 1984. Il a aussi contribué à faire « sonner » des radios différentes mais riches comme GRRIF avec ce savoir-faire autour du sound-imaging, c’est à dire la confection des jingles, des liners, des station ID, des stabs, des logos sonores, des remix de chansons trop longues, pas assez rythmées pour un format ou un autre, bref tout ce qu’il faut pour agripper l’auditeur et lui rappeler où il a mis les pieds. Steve dans un récit teinté d’émotion nous raconte son lien à Maxximum, c’est le seul Suisse à notre connaissance qui a pris l’antenne de cette radio mythique. Maxximum fut sa passion, son « mid-summernight tale », un songe qui lui a donné de l’espoir et quelques sueurs froides aussi les premières nuits, un vrai boost pour continuer dans cette voie mais aussi quelques moments cruels comme la vie se charge de les créer. Récit passionnant d’un « radio junky » jamais guéri. Il a bloqué la radio et jeté le bouton depuis qu’il a 14 ans. Aux Radio Days de Lausanne, il a beaucoup aimé croiser les professionnels du monde entier qui pensent le futur de la radio et du podcast nuit et jour, on est plusieurs à avoir bu les paroles de programmateurs de la BBC qui ont pour leur radio un désir de dynamisme et de créativité dans leur musique, leur sound imaging et leurs animateurs. Maxximum aurait pu être là, ils avaient les meilleurs jeux (Double X), les sessions d’info les plus courtes et punchy (le + Info), les émissions de techno les plus inventives (Rêve Maxx avec Laurent Garnier et Eric Madelon qui présentera le Best Maxx plus tard, une émission tournée vers l’Angleterre), le classement le plus inédit de la bande FM (le Must avec Pat Angeli) et des animateurs un peu fous (Lorenzo Pancino pour ne citer que lui). On a apprécié aussi ce son surpuissant avec une rythmique d’antenne dantesque, tout était mixé dans le tempo et en direct sur bande quasi uniquement (un exploit pour l’époque mais RVS faisait de même), il n’y avait pas le numérique mais les contraintes donnaient justement aux DJ-animateurs l’envie de se surpasser, les micros étaient en retrait, ce qui forçait le speaker à parler un peu plus fort. L’antenne était musicalisée non stop, on parlait sur tapis ou intro de disques. De Janet Jackson à Spectrum, de Massive Attack à New Order, de Snap! à Crystal Waters, d’Amnesia à Adeva, d’Adamski à C&C Music Factory, tout ce que la planète comptait de hits à danser était mixé dans le blender de Maxx.
Alors que la radio suisse Framboise fête 30 ans, tout comme la radio Maxximum en octobre prochain, Steve continue d’animer l’antenne avec humour et subtilité au sein du groupe BNJ (RTN à Neuchâtel et trois autres radios dans l’Arc jurassien). Il évoque avec un sourire dans la voix des souvenirs touchants. “Framboise, on a tout monté nous même, j’avais dessiné les studios. » L’homme qui approche le demi-siècle a gardé un cœur d’enfant. Il est aujourd’hui à la tête d’une émission musicale vénérée par la population neuchâteloise, véritable phare de la musique pop sur l’antenne de RTN, il programme la jurassienne RJB dans le canton de Berne, et il est aussi le programmateur de la webradio rock Pirates, aussi calé sur une fréquence DAB+ en Romandie, il se rappelle des détails de la radio au nom de fruit rouge, « car j’avais designé les studios comme si c’était ma chambre. »
Steve Ritschard aux Radio Days Europe 2019, chez lui en Suisse dimanche dernier (photo David Glaser).
Depuis son retour à RTN en 1993, il a notamment pris la casquette de sound-designer de BNJ et donc de GRRIF – une radio au son très reconnaissable grâce à sa programmation edgy. Steve fait sur son temps libre de la programmation musicale pour la radio DAB+ et web PIRATES avec la même passion pour le medium. Il y a une analogie avec Pirate Radio à Los Angeles au début des années 90, mais aussi deux monstres de la FM US, le puissant KROQ de Rick Caroll, le surpuissant WNEW des années 70 à New York. Pirates, c’est un format qui fait tâche sur le spectre suisse romand, du rock de maintenant et du rock d’avant et “sans pub, on n’y tient pas! » Même si le but pour Steve et ses potes pirates était de faire les choses bien, de trouver le meilleur son – « on a un traitement de son spécial (un des derniers modèles de l’entreprise OMNIA) qui ferait passer de Lady Gaga à Francis Cabrel sans qu’on sente de grosse différence en matière d’intensité et de confort d’écoute” – la radio a gagné le respect des pros grâce à son offre très largement supérieure à tout ce qu’on peut trouver par ailleurs (sauf peut-être pour Maxxima, aussi présent en DAB+ en Suisse).
ARCHIVE : ERIC MADELON DANS LE MAXXMIXX.
Pour ce Neuchâtelois, passer de RTN 101 à Framboise, en faisant un détour par Maxximum, « deux semaines seulement » avant de revenir au bercail de la petite ville de Marin dans la « banlieue-est » de l’ancienne principauté prussienne, la radio se fait avec de la musique, des bonnes histoires bien racontées et un sens de l’intégration de l’auditeur. Steve est rassembleur, c’est le seul DJ-animateur à remplir sur son nom la plus grande salle de la Chaux-de-Fonds (6000 personnes) un samedi soir avec la soirée « Vintage » du titre de l’émission qu’il présente. Il raconte avec beaucoup de vivacité dans la voix son parcours « maxximale »: « j’y suis allé en été et des pour des raisons de permis de travail, ça s’est vite arrêté, le rêve de travailler sur un réseau d’une quarantaine de fréquences en France, un réseau naissant qui plus est s’est crashé, ça a été dur mais peut-être pas aussi dur que pour ceux qui y sont restés plus que moi… », on en convient. On se souvient des pleurs de Katherine (Kathy) Cooley, de Fred(éric) Rister(erer) et de pas mal d’autres voix de la station mythique. Cette aventure Pirates, « c’est un rêve entre copains qui ont tous fait de la radio et qui ont tous bifurqué », c’est un peu le Maxximum de milieu de vie pour ces fans de radio qui ont tous (à part Steve) pris la voix express hors antenne avec famille et enfants, boulot payant les études des petits et la maison sur le littoral ou dans les montagnes du canton, en abandonnant leur passion.
Pirates est donc un projet qui rappelle cette ancienne comète qu’était Maxximum, une belle machine qui rappelle la radio des années 1990-2000 et une équipe de potes qui se sont tous connus en 1984, « une équipe de six-sept gars, parmi laquelle il n’y a qu’un seul individu à faire de la radio et en vivre: moi. Ils pensaient qu’ils allaient arrêter la radio assez vite à l’époque. Et on en parlait à chaque fois qu’on se voyait. D’où « NE84″, une association (NE est le diminutif du canton de Neuchâtel) pour faire revivre cette passion ici à Neuchâtel. Avec cette association, on a fait une demande de fonds. Le nom, c’est comme une référence aux pirates des ondes, avec le rock, ça va bien. On a pris la voix d’Alain Dorval, la voix de Skyrock, Kiss et d’ADO, l’homme qui double Sylvester Stallone en français, on l’entendait porter les véritables histoires du patron de Skyrock Pierre Bellanger dans des liners mémorables dans les années 80 et 90. »
Les années Maxximum commencent… et finissent après deux semaines
Pour les nostalgiques de Maxximum, Mickaël Bourgeois et Stan Roehrich ont mis au point Maxxima en Suisse, une station qui fonctionne très bien sur DAB+, mais l’aventure n’a plus rien à voir avec les années 89-92, les temps ont changé, les modes musicales aussi, Steve salue le travail fait en Suisse pour ne pas laisser échapper l’âme de Maxx à tout jamais. L’electro est toute puissante en 2019 alors qu’elle était une niche fin des années 80, à peine mise en lumière par la très populaire Eurodance. « Quand j’ai débarqué à Maxximum, il y avait des noms connus aujourd’hui dans la radio et la musique était vraiment innovante. Je cite Pat Angeli, Eric Madelon, Fred Rister… je voyais aussi Mickaël Bourgeois et Eric Hauville, ce dernier était vraiment glaçant, peut-être par timidité, je ne comprenais pas trop le personnage. On s’est revu bien après, il se souvenait de moi, il n’était plus du tout comme ça, je me suis permis de le lui dire (rires). On avait réussi avec la fanbase de Maxximum à se revoir dans des soirées organisées justement par les « Maxximaniaques ». Chaque deejay de la radio mixait, on s’est même retrouvé place Carré au Forum des Halles… » lieu mythique où Maxximum a produit ce son unique.
Flashback sur les débuts de Steve dans la radio trentenaire, Framboise. « On a créé Radio Framboise en 1989, RTN parlait beaucoup pour nous, on pensait faire du sous-NRJ et on est parti à Yverdon avec Philippe Zumbrunn. Ce dernier a mis l’argent dans le projet et quand ça a marché, on a revu Zumbrunn qui a pris le contrôle de la station. Et cela ne me tentait pas de continuer avec lui. J’ai donc pris un job dans l’informatique à la « Neuchâteloise assurance ». Mais ma passion était toujours très vive pour les ondes. Alors j’ai fait des dossiers de candidature à Fun Radio, Skyrock, NRJ et Maxximum… J’hallucinais, je n’avais aucune réponse pendant plusieurs semaines malgré la qualité de mon dossier (rires). Mais finalement, il y a eu un appel de la secrétaire de Monsieur Brillié, me dit ma mère, c’était le jeudi soir. Il m’annonce au téléphone que j’étais invité à faire une maquette le samedi dans le studio de Maxximum à Paris. » Bonheur total, pression aussi!
Le studio de Maxximum dans les locaux du 16e arrondissement (archives DR)
« J’arrivais en TGV le samedi, la radio était en face du Trocadéro. Je me rappelle qu’Eric Madelon était en émission. Je devais m’inspirer du conducteur et faire cette maquette. Michel Brillié m’inondait de questions sur Couleur 3 qui fascinait les professionnels français de la radio à l’époque. La semaine suivante, je n’ai pas eu de réponse. Après quelques jours, j’appelle ma mère à Neuchâtel depuis le sud de la France, et elle me dit que je devais rappeler Michel Brillié aussitôt. Il me dit alors que je commençais le lundi suivant. Problème, j’étais en poste. Je devais prendre une décision avec le boulot de la « Neuchâteloise assurance ». J’ai vu mon boss, il a été très sympa. Ils m’ont versé mon 13e salaire, ils savaient tous là-bas que j’allais partir. Ils m’ont facilité la chose. Je me suis retrouvé à faire le créneau entre 1 et 5 heures du matin, il n’y avait pas de risques la nuit pour tester des petits nouveaux comme moi. »
« A mon retour à Paris, je me retrouve au Forum des Halles, on ne m’a pas donné de badge… il y avait un animateur à l’antenne avant, c’était Lionel Saffré, il enchaînait les titres de la programmation sur des bandes magnétiques. Ils étaient tous édités-remixés sur des moyeux de bandes magnétiques pour Revox, il fallait caler ces bandes à toute vitesse, « cadrer » les introductions de morceaux avec le slogan « Maxximum quand c’est mou, c’est pas nous » par exemple, il fallait calculer la durée du « liner » (message a cappella avec effet sonore), mais je manquais de pratique, c’était quasi impossible de chercher les titres sur le magnéto de bandes Revox, j’étais en nage… il n’y avait personne à côté de moi, j’étais placé devant la console de mixage Pacific, à la tête d’un programme diffusé partout en France, en tête de réseau… la panique maîtrisée quoi. Je vois arriver Dominique « Dom Dom » Perrin vers 5 heures du matin. Il me dit « bien joué ». Plus tard Pat Angeli et Eric Madelon me disent que c’était bien aussi. Je suis soulagé. On me dit de revenir les trois nuits suivantes. Ils m’avaient logé dans un hôtel miteux, on aurait dit un hôtel de passes, je me faisais réveiller par la femme de ménage, vu mes nuits décalées. Après coup, Michel Brillié me demande de faire le 21-1 heure du matin. Je commence à y croire. »
« James Brown is dead », c’était incroyable de passer ce genre de titres pour moi, impensable chez nous. Je suivais ce que Joachim Garraud, le producteur de la station, faisait, un gars très sympa. Il y avait Cocto le dimanche, j’ai croisé Laurent Garnier qui programmait le « Rave Maxx », Lorenzo Pancino qui n’était pas un fan de technique. Je me souviens de mon engagement dans le bureau de Eric Hauville, le patron de la radio. Il me demande mon numéro de sécurité social. Je lui dit que je n’en avais pas car j’étais suisse. Le directeur d’antenne Michel Brillié (un ancien animateur de Salut les Copains sur Europe 1) me dit que ça devrait aller, après tout ils avaient un Belge et ça se passait bien. Il n’y avait pas d’accord administratif entre la Suisse et la France pour les employés, le plus terrible, c’est que ma mère est française et que je me retrouve à devoir quitter la France pour cette raison. Ils n’ont jamais pu me payer ou verser mon salaire sur un compte frontalier à Annemasse par exemple, rien. Légalement, ils n’avaient pas le droit de m’engager. Evidemment, je tombais de haut car je n’ai plus de boulot. Je décide alors de partir sur un coup de tête en Californie pendant un an pour étudier l’anglais, un pote m’achète ma voiture en un week-end et avec l’argent je vais financer cette année d’études.
Je réalise que Maxximum a un modèle américain Power 106 à Los Angeles, ou encore Hot 97 ou Z100 à New York. » Je me souviens de ces jingles avec la voix de Guy Montanier, des jingles passionnés. On a eu après des regroupements entre Kiss et Metropolys, puis entre Metropolys et Maxximum pour faire un réseau indépendant, tenu à majorité par des Espagnols, c’était M40. Metropolys, c’était bien. Mais ce satané seuil de concentration à ne pas dépasser a eu raison de Maxximum, la radio du groupe RTL, leader national toutes radios confondues avec des scores très élevés et Maxx était créditée de bons sondages nationaux.
« LeMixx » était une radio à dominante funk et un article dans le « Fil radio » a relancé l’intérêt autour de moi, il y est fait mention de mon passage à Maxximum, étais-je vraiment un ancien animateur, personne ne se souvenait de moi, je n’ai fait que deux semaines… Il y a alors eu un remue-ménage pour savoir si j’étais passé par Maxx pour de vrai. Et certains animateurs se sont bien sûr souvenus. »
Maxximum, les années Tour Eiffel/Trocadéro, rue du Commandant Schloesing. (DR)
« Il y a eu un gros malheur à sa mort le 6 janvier 1992, une malédiction autour de cette station que les auditeurs adoraient, une nostalgie très forte ensuite, six mois après mon départ obligatoire faute de contrat, la radio s’arrêtait. Pour l’envers du décors, on n’était pas très bien payé, seulement 90 francs de l’heure, pas de préparation, la semaine ou le week-end, mais la passion et la fierté de travailler sur cette station l’emportait. » Une dernière anecdote avant de partir? « Je n’avais pas eu le reflex de prévenir le maître chien en quittant la station la nuit. Donc en sortant de la station de radio, j’ai vu un chien énorme fondre sur moi… pour me saluer, mais je pensais qu’il allait me bouffer tellement il était gros, il s’appelait Maya et il était très sympa au final, il devait avoir compris que je sortais de Maxximum, que j’étais donc de la maison (rires). »
Steve aujourd’hui est animateur de RTN avec le même talent qui le caractérisait dans ses jeunes années, il s’éclate à l’antenne. Il s’est même bonifié avec le temps, prenant le micro entre 11 et 13 heures pour une émission nommée Vintage 2.0, une référence de la radio neuchâteloise mêlant les années 60-70-80 ou 90. Avec toujours ce respect des auditrices et auditeurs, cette éthique qui fait que l’ego du DJ radio passe après les gens, toujours, comme avec Fred Rister, Eric Madelon, Pat Angeli et toutes les autres signatures de Maxximum.
Par David Glaser
Rejoignez la communauté Suississimo qui aime Maxximum et dites-nous par mail ce que vous pensiez de la station et de ces deux ans et quelques mois de nouvelles musiques.
Relisez le premier article sur Maxximum avec Pat Angeli ici.
Christophe Zod, un fan de Maxx m’a donné deux noms que je ne connaissais pas Jean-Michel Meschin et Malko tous deux passés par Maxximum, s’ils lisent ces lignes, qu’ils me contactent.
2 réflexions sur “L’AVENTURE MAXXIMUM (2e partie): STEVE RITSCHARD”