PETER HOOK DE JOY DIVISION : « NOUS AVIONS PERDU L’AMOUR DE NEW ORDER »

A l’occasion du concert de Peter Hook and the Light à Lausanne le 22 novembre, voici la retranscription de l’entretien de Peter Hook, à lire ci-dessous.

DAVID GLASER : Bonjour, c’est bien Hooky?

PETER HOOK : Oui c’est moi.

Salut, c’est David, ça fait 47 ans que j’attends ce moment, je suis très content de te parler.

Je sais, c’est une pensée qui fait peur, non?

Pour cette tournée, que vous faites en continu depuis plusieurs années, est-ce que les réactions varient d’un endroit à l’autre, êtes-vous au sein du groupe plus sensibles à certaines réactions, en Suisse par exemple?

En fait en Suisse, on a eu une véritable mauvaise réaction de la foule, parce que notre matériel a rendu l’âme. Ce fut une tournée très vielle avec New Order quand on eu ce problème, c’est un mauvais souvenir. Le truc avec New Order, c’est qu’avec tout le matériel qu’on avait, on a fini par jouer juste un petit bout du répertoire de New Order. Je pense que c’était fou de ne pas jouer plus de morceaux du répertoire. Maintenant que j’ai trouvé la liberté de le faire, je pense que j’ai trouvé un créneau pour faire plaisir aux fans de New Order. Chaque fois que nous avons répété, ce sont 15 chansons que nous avons changées pour chaque set, avec des chansons de « Substance » que ce soit le « Substance » de Joy Division ou le « Substance » de New Order, donc cela nous permet de faire quelque chose de très frais pour nous, le moyen de faire la musique qui nous plait le plus. On a pris l’habitude de travailler beaucoup de chansons, nous en sommes ravis et cela me permet de repousser ma démence sénile (sourires).

Ta voix s’est améliorée au fil des années, ne crois-tu pas?

Ce qui est intéressant, c’est que quand nous avons commencé avec The Light à reprendre Joy Division, à cause de la réaction négative venant de l’internet, les trois chanteurs que j’avais identifiés ont laissé tomber l’affaire. C’est ma chère amie Rosetta Satchell des Happy Mondays qui m’a dit « Hooky, si tu veux le faire, tu vas devoir le faire tout seul ! »

A ce moment là j’étais terrifié, même si j’avais eu l’occasion de chanter des chansons de Joy Division qu’Ian Curtis me laissait chanter comme « Interzone ». Il était encourageant et heureux de me laisser chanter n’importe quelle chanson. J’ai une petite confiance en moi et j’ai le registre de voix pour les chansons de Joy Division, dirions-nous. Mais marcher dans ses pas était terrifiant au début. Quand j’écoute les enregistrements du début des années 2010, je peux dire que j’ai la trouille. Le fait est qu’après toutes ces années, 13 ans pour être précis, j’ai pris de plus en plus confiance en moi. La seule chose que je voulais, c’était de faire cette musique et de la partager avec les gens qui aiment cette musique.

Avec le temps, je me suis rendu compte que Barney et Stephen n’aimaient pas notre musique. La plupart du temps, ils refusaient de la jouer dans sa diversité. On a dû jouer les mêmes 17 chansons encore et encore. Pour être honnête, cela m’a rendu triste pour le public. Maintenant, j’ai ce public qui aime cette musique comme je l’aime. Je suis très fier de travailler dans cette direction, ainsi que de jouer chaque chanson que Joy Division a écrites. Fier aussi que la prochaine étape sera de jouer toutes les chansons que New Order a jouées aussi. Je suis sur le chemin de réussir à jouer « Get Ready » pour une tournée l’année prochaine.

Comment ça se passe pour les chansons de New Order, en comparaison avec celles de Joy Division ?

Les parties vocales pour New Order étaient un peu différentes, mais j’ai pris de la confiance et cela m’a rendu très heureux et très relax. Et je serais d’accord avec toi pour dire que je suis un bien meilleur chanteur aujourd’hui que je ne l’étais il y a 13 ans. Mais quand Ian et tout le groupe avons démarré, on était apeuré. Tu peux entendre cela sur les enregistrements de cette période. C’est un processus d’apprentissage. Cela a été fantastique d’apprendre les chansons, toutes les chansons depuis « Movement » de New Order, depuis « Still », « Unknown Pleasure » ou « Closer » de Joy Division, c’est une source de bonheur.

Il semble que tu sois le seul sur cette terre à être connecté d’une certaine manière. Pour moi, tu as les tripes et l’âme qui te guident à faire ce genre de travail de réinterprétation, plus qu’avant, alors que tu étais perdu dans toute cette technologie, peut-être que je divague mais je sens que tu t’es détaché de la personne que tu étais avant… qu’en penses-tu ?

La chose la plus triste, c’est que nous avons perdu notre amour pour New Order, tout cet amour que j’ai essayé de nourrir pour Joy Division. Maintenant que je regarde New Order, je ne perçois pas d’âme dans ce qu’ils font. Ils ressemblent ä des étrangers. Tu sais comme quand tu divorces, et que tu tombes par hasard sur ton ex quelques années plus tard. Tu reconnais quelques morceaux de la personne mais tu ne reconnais pas la totalité des traits de la personne et tu ne t’imagines pas d’être avec la personne du tout. La façon dont ils se sont comportés avec moi est absolument dégoûtante. Et la relation est irréparable. Pour avoir le nom de New Order, ils ont procédé à des manipulations et c’était horrible, c’était horrible, il n’y avait absolument aucun besoin d’aller si loin. C’était lâche.

Tu penses que ca continue, qu’ils essayent de te discréditer ?

Je ne suis pas intéressé par ce qu’ils disent, les gens les plus intéressants sont devant moi.

David « Pottsy » Potts et toi, c’est une belle unité ?

Oui bien sûr, le seul souhait que j’aurais aimé voir se réaliser aurait été d’avoir fait toutes ces chansons ensemble. La passion et le travail qui nous animent, c’est merveilleux. J’ai joué avec Pottsy, plus longtemps qu’avec Barney en fait, c’est incroyable quand j’y pense. J’ai rencontré David quand il avait 16 ans, lorsqu’il est venu à mon studio. Je trouve ça un peu ringard. Etre avec les gens qui ont écrit la musique était une expérience malheureuse quand nous étions ensemble. Ma femme me le dit « tu rentres à la maison avec un grand sourire sur le visage… tu n’as jamais cette réaction quand tu reviens d’un concert de New Order… » Jouer avec les gens qui te procurent cette sensation, ça me rend heureux et je suis capable d’aller sur scène et de jouer ces chansons que j’aime. Je mourrais pour ces chansons. Cela me fait penser aux années du début de New Order, quand nous étions focus et quand nous avions un but et une morale. Pour moi, New Order est mort quand Rob Gretton, notre manager, est mort. C’est la conclusion à laquelle je suis parvenu. Puis pas seulement nos idéaux, nos considérations éthiques sont mortes elles aussi. Mais aussi notre musique. Cet aspect avait tendance à changer tant qu’il n’y avait plus de terrain commun entre nous. Comme ma femme me le dit, arrête de parler de ça.

Interview de Peter Hook, la transcription  d'un entretien d'une demi-heure réalisé pour RoqWest sur West FM Le Mans et pour Suississimo.com à Lausanne.

Tu devrais continuer, les gens veulent entendre ces histoires… Tu sais que j’ai commencé à écouter activement New Order avec « Technique », un cadeau que ma grand-mère m’avait acheté avec les albums de a-ha et Wham !

Oh, ça alors. Il n’y a rien de faux avec ça, j’ai connu George Michael.

Oh tu l’as connu?

Oui il était un grand talent. A chaque fois que je le voyais, il me disait, « Hooky, à chaque fois que je te vois, tu es hors de te tête ».

Ah oui? Marrant…

Ah bon? Merde. Des deux, je suis sans doute le plus heureux. J’étais toujours content de le voir. On a partagé beaucoup de choses en commun de cette période des années 80’s et 90’s. Il était adorable, c’était un vrai gentleman, généreux…

Et fidèle à lui-même…

Le rock n’roll est plein de gens qui ont eu des existences.

Pour revenir à « Technique », je suis si heureux de te voir jouer « Vanishing Point », qu’en est-il du reste de l’album ?

Parce que j’ai travaillé sur le catalogue, en incluant « Republic », j’ai fait une tournée en Angleterre pour jouer « Technique » et « Republic ». J’ai fait la même chose aux Etats-Unis pour jouer ces deux mêmes albums en entier. Chaque fois que je l’ai fait, en considérant que je détestais « Republic » avant de me mettre à jouer ses chansons en live, c’était absolument merveilleux de terminer le travail sur ces chansons. Tu vois, la plupart des chansons de « Technique », nous ne les avons jamais jouées sur scène. Toutes les chansons de « Republic », nous ne les avons pas jouées sur scène, donc les avoir à nouveau dans la setlist était absolument génial. « Technique » en entier, c’est un album compliqué à jouer. Mais quand tu as la bonne approche, c’était absolument génial. « Republic » alors est passé du statut de mon LP que je déteste le plus à celui que j’aime le plus. Je ne pensais pas que je l’aimerais plus que « Technique » car « Technique » représente pour moi depuis toujours New Order au sommet. Et ce fut toujours ce disque fabuleux. A propos de « Substance », il est sorti avant « Regret », « Run » ou « What’s the Price of Love », les autres singles de « Republic ». Je vais jouer tous les titres emblématiques de « Substance » probablement pour ma prochaine tournée, depuis « Dreams Never End » jusqu’aux singles « Waiting for the Siren’s call » et « Age of Consent », toutes ces chansons qui devraient être sur « Substance ». J’ai l’embarras du choix. Je vais jouer « Get Ready » en entier, l’année prochaine. Il y a toujours un challenge, et je suis sorti de cette situation où on devait jouer les mêmes chansons encore et encore à chaque fois avec un groupe de couillons malheureux. C’est comme être né à nouveau d’une certaine façon.

Tu vois, la référence chrétienne arrive… Tu as essayé avec Monaco, Revenge et Freebass en de nombreuses occasions de t’exprimer autrement. D’ailleurs, je dois te poser cette question. La mort d’Andy Rourke des Smiths, avec qui tu as joué dans Freebass a dû terriblement te marquer…

Oui, j’étais bien sûr au courant pour Andy. C’est un de ces déclins très lents, c’est quand même très choquant. J’ai pu lui parler et lui transmettre un message avant sa disparition. J’étais très heureux de l’avoir fait.

C’est adorable en effet.

Pour revenir sur le fait que tu étais toujours prêt à monter dans le train de projets musicaux d’autres personnes, Gorillaz par exemple, cela fait de toi un homme au parcours très riche et toujours prêt à aider les autres. Mais maintenant, avec tout ce travail que tu as fait, en reprenant toutes ces chansons de ton répertoire, il semble que tu as trouvé ton propre chemin comme artiste solo.

Oui. Je travaille en ce moment sur une chanson avec Rusty Egan qui a joué avec les Rich Kids et Ultravox. Et ça sonne bien. Mais tu sais, en fait ça me manque de ne plus être dans un groupe car ça me manque de ne plus pouvoir être en groupe pour écrire de la musique. Je dois le faire d’une autre manière. Je suis très heureux de garder The Light comme « un véhicule », je suis maintenant habitué à célébrer la musique d’avant. Je suis aussi occupé avec mon ami Phil Murphy dans le le groupe Man Ray, avec qui nous avons composé beaucoup de chansons. C’est aussi relaxant. Le fait de ne pas faire d’argent avec sa musique, c’est plus facile, tu peux être plus expérimental. Tu n’es pas obligé de faire des chansons qui vont être des hit-singles. Maintenant, la façon dont les gens utilisent la musique est vraiment très différente. Il n’y a plus ce poids sur toi, celui de devoir toucher de l’argent par la vente de tes singles pour te faire continuer.

Qu’aurait pensé Tony Wilson, qu’aurait pensé Rob Gretton, en voyant ce que tu fais pour gagner ta vie ?

Je pense que Rob Gretton aurait été dévasté honnêtement de voir ce qui est advenu de New Order. Tony aussi. C’est marrant mais j’étais invité à une discussion aujourd’hui car nous essayons d’ériger une statue de Tony Wilson à Manchester… Tony, Rob et New Order d’une certaine façon, tout me manque. Le temps n’attend personne.

La situation dans le monde aujourd’hui doit aussi t’affecter, Gaza, Israël et l’Ukraine, tu dois connaître tous ces endroits ?

Je vis la même chose que toi. Je n’arrive pas à comprendre ce niveau d’inhumanité démontré dans ces conflits, je ne suis pas religieux… il s’agit d’êtres humains. On veut tous passer notre vie is à s’amuser. Et voir ces événements, depuis l’Ukraine jusqu’au Moyen-Orient est absolument terrifiant. Et on est obligé de s’asseoir et être reconnaissant pour vivre là où tu vis, où je vis, car au moins on peut profiter d’une vie civilisé, de la façon dont on devrait toujours la vivre. Je ne peux pas accepter l’idée que des gens peuvent en arriver là. Et j’ai une carte de « libération de prison » du Monopoly, car je suis un musicien, je suis un troubadour… Je suis là pour raconter des histoires. Pour les divertir de leur quotidien, pour leur donner une heure et demi, deux heures et demi pour oublier toutes les horreurs du monde, pendant que nous partageons des moments de ce qui était une période plus heureuse.

Quand tu joues certaines chansons de Joy Division, cette représentation du chaos était bien présente, c’est encore plus profondément ancré dans la réalité peut-être aujourd’hui avec les paroles de Ian…

La musique de Joy Division dans beaucoup d’endroits est merveilleuse. Je regardais la série « Invasion » qui est nouvelle. Dans le premier épisode, « 24 Hours » de Joy Division est utilisée de la meilleure des manières. J’étais subjugué car je ne savais pas que la musique avait été utilisée là. C’est l’histoire d’une invasion extraterrestre, mais c’est fait vraiment bien fait. De voir que la musique de Joy Division est encore utilisée pour une deuxième série pour le meilleur effet, c’est un honneur, et entendre la voix d’Ian dans ce contexte d’une série toute nouvelle à propos d’un monde nouveau. Entendre notre musique, c’est incroyable. Ian avait un don avec ses paroles, il pouvait parler aux gens directement avec ses mots. Il a fait passer ses histoires. Les gens s’identifient à ses chansons encore très bien maintenant. Quand j’ai commencé à jouer, je pensais que je serai avec une bande de mecs comme moi, qui jouent avec leur tripes. Mais quand tu réfléchis, il y avait des jeunes dont la musique était donnée par les parents, ou par leurs grands-parents comme toi, et ça se transmet. Et c’est vraiment génial de les concerts avec les parents et les grands-parents, tous fans de New Order qui viennent avec leurs enfants. Merci pour ça.

Public Image Limited est venu aux Docks récemment, c’était excellent, ce fut la première fois que je voyais John Lydon sur scène et ça m’a fait penser à la première que tu as vu Johnny « Rotten » Lydon sur scène à Manchester en 1976, tu peux me rappeler de ce que tu as vécu ce jour-là ?

Tu sais, le plus bizarre dans cette histoire, c’est qu’on est allé voir Led Zeppelin ou Deep Purple une semaine avant. Led Zeppelin, quand je les ai vus, ne m’a pas donné l’impression que je pouvais faire comme eux. Quand j’ai vu Johnny Rotten et les Sex Pistols, je me suis dit que je pouvais faire ce qu’ils faisaient. D’ailleurs, c’était principalement John Lydon. J’ai dit à Barney après le concert, nous devrions former un groupe. Et c’est comme ça qu’on a commencé. Maintenant, je connais John et je le connais plutôt bien, j’ai eu plusieurs occasions de le rencontrer, je le connais à la scène comme dans les coulisses. Et je connaissais son épouse. Et sa mort m’a beaucoup marqué. Je trouve que la chanson qu’il a écrite pour elle qui était en lice pour le Concours de l’Eurovision au nom de l’Irlande était une très bonne chanson. Cela ne pouvait sans doute pas aller très loin car c’était vraiment en dehors du contexte. Comme homme, il a sans doute été très loin dans la perfection. Comment était-il aux Docks, agressif comme il peut être parfois ?

Sex Pistols le 4 juin 1976 au Lesser Trade Free Hall en 1976 à Manchester

Oh non, je l’ai trouvé dans de très bonne dispotion, fier de faire dans la provocation pour mieux servir ses chansons…

Je dois admettre que « Flowers of Romance » et « Metal Box » ont particulièrement surpassé tout ce qu’il a pu faire avec les Sex Pistols. Les Sex Pistols ont parlé à ma colère d’adolescent. Cela m’a donné l’expression et l’inspiration de penser, je n’avais jamais joué une note de ma vie. J’ai acheté une guitare après les avoirs vus. Quand j’y pense, j’ai joué avec le bassiste fondateur des Sex Pistols Glen Matlock, il y a trois mois, quand je le vois je lui dis « c’est tout de ta faute Glen » et il me répond « Fuck off »! Le rencontrer après avoir joué 47 années, il était à la base des Sex Pistols, c’est lui qui a écrit la plupart des chansons. C’est un très bon mec. J’étais heureux de le voir avec Blondie, j’ai trouvé que c’était fantastique et il n’a pas changé. Je l’ai vu probablement en 2000 pour la première fois, quelque chose comme ça. Il est le même… très gentil, très humble.

J’ai rencontré le guitariste des Pistols Steve Jones à Los Angeles, le batteur des Pistols Paul Cook quand il a joué dans un groupe qui jouait dans un festival avec nous. Steve c’était pour son émission de radio sur Indie 103.1 à Los Angeles, le magnifique Jonesy’s Jukebox. Et son livre était génial. J’aime la série de Danny Boyle sur les Sex Pistols, je les aime pour ce qu’ils ont fait pour moi. Je sais qu’ils sont passés par des moments durs comme nous. Mais être sur la même scène que Glen Matlock, jouant avec lui, j’était si fier.

Tu sais que j’ai commencé dans la radio au moment où BBC Radio 1 avait mis Mark Radcliff et Marc « Lard » Riley sur la matinale. Ils avaient ouvert leur émission un matin où j’étais là en Angleterre avec « Love Will Tear Us Appart », je me suis dit ce jour-là, si ces gars peuvent faire ça à la radio, alors je veux faire de la radio…

Mark Radcliff and Marc « Lard » Riley, héros d’une nation grâce à un humour particulièrement rentre-dedans, une touche de « Mancunianité »

Ils étaient supers, leur breakup était dur. Je connais les deux très bien et je les vois souvent. Mark habite juste à côté de chez moi, il passe devant chaque jour pour déposer sa fille à l’école et à chaque fois, il me dit en gueulant depuis la voiture « hey Hooky, espèce de con », quelque chose comme ça. C’est marrant. J’habite juste en dehors de Manchester, à moins d’une demi-heure du centre…

J’ai toujours pensé que les Mancuniens étaient marrants et malins…

Tu dois être comme ça à cause du mauvais temps. Il pleut tout le temps et il fait toujours gris.

J’ai ça aussi le même feeling avec mes copains irlandais ici.

On a ça en commun c’est vrai.

Merci Hooky et à mercredi prochain.

Si tu veux dire bonjour après le concert, eh bien tu es le bienvenu.

Propos recueillis par David Glaser, merci à Alexandra Duvanel des DocksCONCERT COMPLET

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